C’était ce dimanche 11 septembre et j’ai participé à mon premier et seul triathlon de l’année. Je n’ai pas été en reste puisque j’ai participé plus tôt au marathon de Paris, à deux nages dans le bassin de la villette (2km et 5km) et une nage de 8.5km dans le sud de la France. Mais l’appel du triathlon était trop fort ! Sur le site de la FFTRI je trouve rapidement un triathlon qui me convient en termes de distances et dates.
Et il faut dire que j’ai un faible pour les triathlons locaux, loin de l’agitation des grands événements (Paris, Marseille ou même Chantilly). Le triathlon de Cherbourg organise plusieurs courses : pour les jeunes, les courtes distances (un XS) et un M. Je suis adepte du M (1.5km, 40km, 10km), c’est mon septième sur cette distance.
La bonne humeur était au rendez-vous, sans doute conditionnée par un temps merveilleux. La performance aussi tant sur le M que sur le XS, avec des temps remarquables pour la tête de course. Le petit point faible est l’heure du M, 13h, qui coïncide pas mal avec l’heure de manger. Malgré une alimentation décalée, avant de me mettre à l’eau j’avais un petit creu…
Le parcours était très bien fait, en particulier la nage qui fait un grand tour dans la rade. Pas de boucle rébarbative ni de sortie à l’australienne inutilement fatigante ! Une promenade en soit, avec une sortie au club nautique. Nous sommes environ 230 au départ. C’est la cohue habituelle (mais on aime le tri pour ça !). Je suis content de maintenir un bon rythme. L’eau est au poil (avec la combi !) et je sors en un peu plus de 27 minutes. Dès la deuxième bouée, je dois suivre les autres nageurs car je ne vois pas le prochain point de passage. Le parcours est aussi intéressant que complexe ! Un repérage du bord aurait été le bienvenue pour ma part 😉
Gros départ à vélo. J’ai du mal à trouver mes sensations. Tout le monde part à toutes blindes, et sur mon compteur j’avoisine les 38km sur du plat, au-dessus de mon rythme habituel. Il me faudra bien 20 minutes pour reprendre pleinement mon rythme. Mais le parcours très vallonné en fait baver plus d’un ! On espère tous la descente, qui sera miné par un vent de face. Dur dur ! Cela dit le parcours est splendide et on surplombe plusieurs fois la mer, maigre consolation. La descente sur la nationale est plutôt sécurisée malgré quelques voitures passées au filtre des nombreux (et encourageants) bénévoles. Le parcours est une grande boucle également. On ne passe pas deux fois au même endroit. Dépaysement garanti, mais il faut dire que ça ajoute une petite difficulté car on ne sait jamais quand on va arriver ! Mon compteur kilométrique s’est arrêté de fonctionné au bout de 16km aussi… J’étais content de pouvoir compter sur mon Specialized Elite, que j’avais dû entièrement démonter pour l’amener à bon port. Le remonter juste avant la course est source de stress, et d’accident potentiel. Ma bécane, équipée de toutes nouvelles roues Campagnolo Zonda, a tenu ses promesses.
Au départ de la course à pied, je me sens frais. Ce qui est rare ! En général je pars très fatigué après le vélo. Après 1h15 je me sens plutôt bien en jambes. Ma transition était pourtant complètement loupée puisque mes chaussures se sont avérées impossible à enfiler lacées. Je me suis plié en quatre pour la première chaussure et j’ai délacé la seconde. Mes contorsions commençaient à appeler les crampes (cuisses et mollets). C’est la première fois que j’utilise ces chaussures, et elles sont plutôt inadaptées à une transition rapide ! Dire que d’habitude je m’entraîne à faire ces transitions… J’aurais dû le faire encore cette fois-ci ! En revanche, premier essai pour ma trifonction. Cette combinaison tout en un en lycra a fait ses preuves. Mouillée en début de vélo, elle a tranquillement séché sans me gêner dans mes mouvements. Le vent du bord de mer de la course à pied m’a permis d’en profiter pour refroidir un peu. L’unique ravitaillement (aller puis retour) m’a fait du bien tout de même ! 47 minutes plus tard je finis la course à pied.
Comme je l’ai dit, ce triathlon était une bonne surprise en terme de parcours et d’organisation. Je ne saurais que le recommander. En venant de Paris, la logistique est à prendre en compte. L’aller-retour dans un WE est un peu too much pour moi, mais il l’est moins que mon Paris-Nice de l’an dernier (pour rien puisque l’épreuve a dû être annulée à cause d’intempéries). L’énorme variable décisive est la météo. A Cherbourg, en fin de saison… rien ne garanti que nous n’ayons pas eu le temps de la veille : pluie, froid, brouillard et gros nuages noir. Sur ce coup-là, on a tous eu du bol !
Temps total: 02:34:39 (104è/228, 16è/27 dans ma catégorie d’âge)
Natation: 00:27:03 (73è)
Transition 1: 00:01:24 (59è)
Vélo: 01:15:43 (90è)
Transition 2: 00:02:05 (202è)
Course à pied: 00:48:27 (118è)
Site web des épreuves: https://triathlonsducotentin.wordpress.com
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Triathlons du Cotentin 2016 from Gentet David on Vimeo.
Bravo ^^ 🙂
[…] rues de Paris j’évolue seul. Je donne beaucoup de force, sans me brûler (contrairement à Cherbourg). Sur les quais je rejoins un groupe très rapide. Je suis pas sûr de tenir, mais je tente le coup […]