« C’est simple, pour lire une partition un ton en dessous il suffit de lire la main droite en clé d’ut 3 et la gauche en clé d’ut 4. » Ben voyons ! Je suis dans mon premier cours d’accompagnement au piano et je decouvre de nouvelles discipline autour de cet instrument.

Cherchant à reprendre une activité au piano un peu plus régulière et structurée, je me suis inscrit à ce cours. Ainsi qu’à un autre cours de piano plus traditionnel et non moins intéressant. J’y travaille des morceaux difficiles que je n’aurais pas le courage de faire tout seul.

Ces activités musicales m’enthousiasment grandement, en particulier car je mets les pieds souvent au conservatoire, le vrai temple de la musique. Le temps d’arriver dans la salle on entend à travers les diverses pièces piano, basson, trompette, hautbois… qui travaillent leurs traits où suivent leur cours. C’est une atmosphère unique qui nous plonge dans le labeur de la musique, une discipline autant artistique qu’artisanale. Ici, on sculpte les sons comme un menuisier sculpte le bois.

Ça me fait rouler à vélo quelques agréables minutes à travers la ville, et même en marge de la ville à travers un petit réseau de pistes cyclables qui coupent les grands carrefours via d’astucieux raccourcis. Le temps est radieux et je pédale à proximité de nombreux passants, travailleurs et étudiants qui peuplent le jour.

Certains de ces étudiants sont d’ailleurs « les miens », depuis que j’ai décroché un modeste cours d’informatique à de jeunes bacheliers. J’ai préparé minutieusement mon cours et sujet de TD afin de les occuper quatre heures. Si la réalité du terrain est toujours un peu éloignée du fantasme de la « passation de connaissance », il me faudra plus qu’une séance pour me démotiver. Ce n’est pas la première fois que j’enseigne, mais la fois précédente le contexte était très différent car il s’agissait d’enfants. Mais d’informatique quand même, en Slovénie. Lire ici : Enseigner la programmation à des enfants.

À un bras (l’autre étant souvent occupé à porter un petit être tortillard, ou hurleur) j’ai terminé la lecture du livre Danse avec les loups de Michael Blake, porté au cinéma par Kevin Costner. Le livre n’est pas mauvais (la traduction oui) mais ne permet pas de toucher ce que le film a su nous montrer : l’Amérique. Ou plutôt cette Amérique des grands espaces et en l’occurrence cette Amérique historique. Le film est extrêmement fidèle au livre, ce qui témoigne de la qualité de ce dernier. Je crois qu’avant de dire que Costner est un bon réalisateur et un superbe acteur, on peut dire que c’est un bon lecteur ! Je donne une revue du livre plus détaillée dans mon fil Goodreads plus bas sur ce site.

Couverture de l’édition de Danse avec les loups que j’ai lue, édition J’ai lu. L’édition courante de J’ai lu est d’un autre traducteur, elle est peut-être mieux.

Je suis dépourvu de télé, mais pas de radio. Et j’ai fait cette (re)découverte de la station canadienne ICI Musique Classique. La programmation y est particulièrement bonne. On y parle très peu et les œuvres choisies sont enchaînées avec beaucoup de goût. J’utilise les radios Internet, une source de radios infinie qui suscite la découverte. Je reste fidèle à France Musique et si vous tendez l’oreille demain matin dans France Musique est à vous, vous devriez entendre mon nom.

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