A moins que vous viviez dans un monde parallèle (ou que vous ayez plus de quarante ans) (ou les deux), il n’est pas possible que vous soyez passés à côté du concept du couchsurfing, le surfage de canapé (pas étonnant qu’on anglicise).

Mais avez-vous déjà tenté ?

Pour ma part, j’en ai fait un peu en tant que voyageur, et beaucoup en tant qu’hôte. Et pour cause, à Paris la demande fait rage. Il suffit que je mette mon canapé à « Yes » pour qu’un déluge de mail me tombe dessus. Des demandes. Des demandes pour dormir à la maison gratuitement, et si possible se faire accompagner dans la ville pour une découverte locale. Car tout le concept est là.

Pour l’avoir fait quelques fois maintenant (une douzaine), voici quelques points qui méritent à mon avis d’être cités :

  • Ce ne sont pas des amis (enfin, pas encore… !) et c’est assez rare qu’ils le deviennent (d’oh !). Par conséquent je ne les invite pas, je les héberge, nuance ! C’est à dire qu’ils achètent leur propre nourriture et qu’ils se plient à mon emploi du temps : je leur dis poliment quand j’aimerais qu’il ne soient pas là par exemple, car je travaille, veux être seul ou whatever. Ca se passe toujours très bien.
  • J’offre les draps (pas obligé), le wifi, la salle de bain (bien sûr !), la machine à laver et la cuisine. Je prête aussi le balai et la serpillère, mais ça a peu de succès !
  • C’est vraiment gratuit, et je le fais pour aider des voyageur à voyager pas cher (et rencontrer des gens aussi). Donc je ne m’attends à rien en retour, même s’il est vrai souvent j’ai le droit à un repas gratuit cuisiné chez moi (la classe), et la vaisselle quand on mange ensemble
  • Quand ils sont sympas, je laisse une clé, ce qui laisse plus d’autonomie à tout le monde ! Pas besoin de spécifier des heures d’aller et de retour. Mais je ne dis jamais à l’avance que je laisse la clé. J’attends de voir un peu 🙂

En pratique, c’est un peu le hasard, car chaque voyageur est assez différent. En couchsurfing ils sont souvent jeunes et infortunés (ce qui exclue les musées et les restos à gogo, mais favorise les promenades), mais certains sortent toute la journée, d’autres restent à la maison, veulent discuter ou plutôt lire, et manger dehors plutôt que dedans. Il faut s’adapter. Il est rare que j’ajuste mon emploi du temps pour eux, même si ces derniers temps je leur ai fait la visite (sur la photo, ils m’offrent une glace Berthillon, que je leur ai recommandé !).

Je continuerai d’en faire, même si mon couch est dans mon salon ! (si j’avais une chambre d’ami je le ferai tout le temps). Ca se passe toujours dans une ambiance joviale et riche en découvertes mutuelles. J’ai imaginé plus précisément ce qu’était l’état du Washington grâce à mes derniers couchsurfers. C’est un voyage intérieur !

 

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