Nous étions aux Açores il y a un peu plus de trois ans, j’en parlais d’ailleurs ici (sur MyAtlas). Nous y sommes donc revenu quelques années plus tard, car c’est une de nos destinations préférées, et que nous vivons non loin désormais (2h30 d’avion tout de même), à Porto.
Néanmoins, c’est la première fois que nous revenons sur nos pas en vacances, et refaisons une destination qui nous a plu dans le passé. C’est l’occasion de voyager différemment, et de voir d’autres choses.
En retournant sur l’île principale, São Miguel, nous avons déjà des choses à faire : des lieux et des expériences qui nous ont plu et qu’on veut absolument refaire. C’est le cas de la piscine d’eaux chaudes naturelle de Ferraria, des bains de Poço da Beija à Furnas… Ainsi, on n’est un peu moins dépendant du guide touristique. On a à nouveau loué une voiture, qui est un déplacement de choix sur l’île. Chaque virage est magnifique et offre un spectacle splendide sur la nature environnante, la végétation, des cultures de thé, la côte rocheuse, l’océan à perte de vue… Nous étions enchanté de retrouver cette expérience.
Nous avons passé deux jours à Ponta Delgada, la ville principale où se trouve également l’aéroport. En fait, les deux premiers jours de la semaine, nous travaillions. Eh oui, étant nomades, on peut plus facilement articuler temps de voyage et de vacances. On voulait aller à l’espace de coworking unOffice, que je reluquais depuis longtemps, mais finalement on n’y a pas mis les pieds et on a travaillé depuis le Airbnb (avec une connexion Internet de 90M/100M, incroyable !). Ainsi nous avons réalisé un vieux rêve de travailler aux Açores ! bon ok seulement deux jours mais le cœur y était. Ces jours nous ont permis de profiter de la « capitale » pendant les pauses, de prendre l’air de la mer après le travail.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, nous avons rencontré à l’aller une des seules personnes des Açores que nous connaissions (nous en connaissions trois : deux logeurs et un loueur de voiture). Aux Açores, même les relations commerciales ont un goût de relation amicale. Elle nous avait logée sur la côte nord, à Achada, et on s’échangeait quelques messages sur Facebook depuis. Et voilà que nous la rencontrons dans l’avion, deux rangées devant nous ! On a sympathisé à nouveau, et même dîné ensemble un soir de la semaine. Un Cozido, spécialité toute Açorienne, qui consiste à faire mijoter pendant des heures des viandes, légumes et riz dans une marmite à même la terre, four naturel de cette terre volcanique. C’est une belle manière de se raccrocher les wagons.
En revenant ici, je me projette un peu et me demande ce qu’il en serait de posséder une petite maison dans l’un de ces villages. Alors je regardes les annonces, je suis attentifs aux panneaux Vende sur les façades des maisons colorées qui se serrent le long de la côte. En fait, il y en a beaucoup à vendre, dans des états assez variés (du terrain vierge à la maison refaite en passant par des ruines ou des maisons à retaper). Les prix varient beaucoup en fonction de la localisation. Car beaucoup de villages n’ont pas accès à la mer et sont en haut de la falaise, et beaucoup de maisons n’ont pas vue sur la mer, et sont plus ou moins isolées.
Tout en allant à ma réflexion, pendant une randonnée assez fatigante, un couple de canadiens nous abordent dans une ruelle et nous invitent à faire une pause chez eux ! Ils sont tous les deux actifs, et ont acheté cette maison, qu’ils ont fait retaper en prévision de leur retraite, et en attendant viennent une ou deux fois par an y passer quelques semaines. L’occasion idéale de leur poser toutes mes questions ! On y parle prix, accessibilité, légalité… Ça fait 13 ans qu’ils ont acheté. Lui a des cousins sur l’île ce qui a facilité les relations locales pour effectuer des travaux. Dans leur jardin poussent des oranges, des tangerines, que nous dégustons en discutant. Lui mange sans s’interrompre des arapèdes crues, fraîchement pêchées… Assez… surprenant.
Je continue à mes réflexions, qui sont loin d’être un projet. Mais une fois de plus les Açores ne nous ont pas déçues. Il faudrait qu’on aille voir les autres îles à l’occasion, et leur île cousine qu’est Madeire, un petit paradis en soi, paraît-il…
Une nouvelle destination de vacances pour nous . PJ a flashé sur le Cocido euh Cozido ! L’île a quand même l’air bien humide ! Dans ma jeunesse j’essayais de décoller les arapèdes du chaland pour les donner à mes copains qui effectivement les mangeaient crues !
quand le nomade commence à se sédentariser, autant choisir un endroit sympathique