Ces deux derniers jours, je me suis rendu à Bruxelles pour le FOSDEM, ou Free and Open Source Software Developers’ European Meeting, tout comme l’année dernière. C’était une excellente manière pour moi de me tenir à jour des technologies actuelles, de rencontrer la communauté, et d’y retrouver des amis et anciens collègues.
Pendant les deux jours, l’Université Libre de Bruxelles (ULB) ouvre ses portes et prend vie pour plusieurs centaines (!) de présentations. Ça ressemble à des cours spécialisés ou des cours magistraux, et dans une ambiance très informelle (avec bières et gaufres à la main dans l’amphi). Bruxelles, ville étudiante par excellence, est une ville idéale pour accueillir l’événement.
Se tenir à jour des technologies
Toutes les technologies ne sont pas également représentées, ce qui dépend je pense du dynamisme de chaque communauté. Par exemple, le langage de programmation PHP n’était pas représenté cette année, alors que c’était le cas l’an dernier (et la salle était remplie). Python, un autre langage de programmation, était bien représenté, mais un peu moins que l’an dernier.
En général j’aime bien assister à des présentations assez générales sur l’histoire de l’informatique, comme celle-ci sur l’Histoire oubliée des début d’UNIX. Souvent présentée par des vétérans (qui ont donc connu cette époque), ça aide à prendre du recul sur notre discipline, à la fois jeune et au progrès fulgurant (mais pas parfait, comme l’a rappelé cette présentation sur les Generation Gaps).
D’autres présentations sont beaucoup plus techniques, comme l’excellente HTTP/3 for everyone, et d’autres carrément spécialisées. Ces dernières sont souvent dans des salles plus petites, les Developers Room, et attirent un public spécifique. C’est d’ailleurs une bonne occasion de rencontrer les personnes qui parlent et leur poser des questions très précises.
Rester au contact de la communauté
Le FOSDEM me permet de rester actif sur les changements de ma discipline (pratique que je détaille dans cet autre article), un bon moment pour revoir des amis développeurs ou des anciens collègues que je n’ai pas souvent l’occasion de voir. L’événement attirant des spécialistes de toutes l’Europe, ça en fait un bon point de ralliement. Certains projets sont développés par des personnes éparpillées dans le monde, et le FOSDEM est l’occasion pour eux de se retrouver physiquement et de présenter leurs avancées à la communauté.
Ce que j’aime justement c’est cette porosité entre l’aspect professionnel et passionné de cette profession. La plupart d’entre nous a choisi ce métier par intérêt et par passion, et même si c’en est devenu bien sûr un métier, ce sont ces derniers aspects qui prennent le dessus. Le tout dans la valeur du partage, fondement même de l’open-source.
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