Depuis un an j’ai commencé une formation de pilotage sur un « petit » avion. La crise sanitaire a ralenti mon apprentissage. En ce qui me concerne l’impact a été minimal, je ne me plains pas ! Et ça m’a permis de travailler la théorie en attendant.

Car en effet, comme pour le permis de conduire (une voiture), l’examen contient une épreuve théorique sous forme de QCM et une épreuve pratique. Concernant la théorie, il y a beaucoup de choses à savoir ! Si le format est très similaire au code de la route, je trouve que les questions sont moins piégeuses et moins basées sur des photos / images. En revanche certaines impliquent de faire des calculs. Le « code avion » contient beaucoup moins de symboles à apprendre par exemple (forcément, il n’y pas de panneaux dans le ciel !).

Il y a deux licences principales pour l’aviation de loisir : PPL et LAPL.

  • PPL (Private Pilot Licence) est une licence qui permet de voler dans le monde entier, sans limitation de type d’avion ni de passager. C’est un peu la licence historique et par défaut.
  • LAPL (Light Aircraft Pilot Licence) est une licence un peu plus limitative, et aussi plus facile à obtenir et également moins chère, tout en restant proche de la PPL. Les vols sont limités en Europe, à des monomoteurs et avec trois passagers maximum. Ce qui correspond à l’usage le plus répandu il faut bien le dire !

Cette page de l’aéroclub d’Angoulême montre bien les différences.

Tout le début de la formation se fait avec un instructeur, ce qui est tout à fait attendu ! 🙂 En revanche, une autre partie se fait « en solo », avec l’instructeur au sol, qui fait le briefing, le débriefing, écoute et observe. Je n’en suis pas encore là ! (mais j’ai hâte).

Les premiers vols sont assez impressionnants. Contrairement aux vols dans les gros avions de lignes fermés et pressurisés, on reçoit dans ces « vols locaux » toutes les sensations possibles. Le décollage, l’atterrissage, les effets du vents, la vue… C’est un émerveillement continu.

Cependant le début de l’instruction n’est pas facile, car il s’agit de s’approprier un à un tous les réflexes, tous les paramètres à gérer en même temps. Cela vient petit à petit bien sûr, à coup de vols d’une cinquantaine de minutes et à proximité de l’aérodrome de départ. C’est aussi très intéressant d’associer la pratique du vol avec la théorie, les deux « cours » se rejoignant petit à petit : la météo, la communication, les effets de la physique sur l’avion, la gestion du moteur…

Le coût d’une telle formation est élevé. Il est entre 6000 et 8000 euros en tout (lissé sur plusieurs années), dont l’extrême majorité va dans le coût des heures de vol. Ce coût correspond à l’essence consommée et au coût de l’avion lui-même, répercuté sur chaque usage. En double-commande, une partie du coût va à l’instructeur.

Il faut donc se préparer à une telle formation, tant en coût qu’en temps disponible, mais le parcours est en tout point intéressant et représente un apprentissage très complet : théorique, pratique, physique et mécanique. J’espère arriver au bout !

3 commentaires

  1. Tu en as des drôles de rêves… 😅 Je rigole, bravo pour t’être lancé dans ce projet ! Si je me souviens bien tu avais fait beaucoup de Flight Simulator avant non, c’est ce qui t’as donné envie de passer à la pratique ? Est-ce que cela aide ou pas la simulation ? (question bête peut-être, on peut être un pro de F1 2020 sur PS4 et pas avoir son permis :p)

    1. Haha. Oui j’ai fait de la simulation, mais pas non plus « beaucoup ». C’est très bien pour découvrir et appréhender plein de problèmes. Il y a une communauté active en ligne où certains sont des vrais pilotes. En revanche, le pilotage reste un apprentissage où il faut être accompagné, car énormément de notions (50% ?) concernent la sécurité, concept qui est quasiment absent en simulation. La simulation peut encourager les mauvais réflexes. Par exemple, celui de beaucoup se concentrer sur les instruments de bords, là où le vrai pilotage consiste en grande partie à regarder dehors (ce qui est moins intéressant en simulation… sauf en VR peut-être ?).

      Je pense surtout que si tu fais de la simulation, c’est que tu es intéressé par la chose, et cet intérêt te fait apprendre plus vite. C’est cet intérêt qui m’a poussé à la pratique.

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