Le repas au camping hier soir avec mes voisins de tente (en fait ils sont à l’autre bout du camping mais ça marche quand même !) était fort agréable, surtout que ce couple + deux enfant viennent d’Aubervilliers et connaissent bien le 104 et notre quartier à Paris. C’était sympa pour tous car en voyage ça fait du bien de voir d’autres têtes (pour eux) ou des têtes tout court ! (pour moi).
Mon réveil est toujours inefficace, et c’est la pluie contre ma tente qui me fait ouvrir les yeux. Je reste couché le plus longtemps possible pour que ça passe, et me renseigne comme je peux sur la météo. La pluie a l’air de se déplacer vers l’est alors que je vais au nord ouest. Je profite d’une accalmie pour plier ma tente et partir. A l’intermarché je rencontre un autre cycliste en route vers Aurillac. Solo aussi, il tire une petite remorque et parcourt la France depuis la Bretagne (son petit drapeau en atteste d’ailleurs).
Je traverse trois villes aujourd’hui : Riom-ès-Montagnes, Bort-les-orgues et Ussel où je compte camper. Je prend des routes plus grandes, qui sont quand même des départementales. J’ai envie de dire : y’a plus de circulation, mais bon c’est le Cantal quand même ! Par contre les pentes sont plus douces. Je suis parti bien plus tard donc mes jambes ont eu presque 24 heures de repos, et ça se sent. Il fait froid dans la grimpée, et ça bruine un peu. Pas cool, mais bon ça change du plein cagnard !
Riom est très mignonne, surtout par terre à manger une part de pizza 4 fromages réchauffée. Surtout que l’arrivée était en descente. Vers Bort-les-orgues, c’est encore de la descente. C’est une ville qui marque la limite entre le Cantal et la Corrèze. Pour Ussel, il faut grimper à nouveau. En prenant une photo du lac je défonce une petite poche de ma sacoche en raclant un mur ! Tout s’étale par terre ! Ma pochette est devenue inutilisable et je n’aurai pas de quoi la réparer avant la fin de mon voyage. Je vais devoir trouver une astuce. Sur le dessus, fixé dans l’élastique, ça a l’air de tenir ! En plus en haut de la montée une guêpe se coince entre la lanière de mon casque et ma joue, et me pique ! Plus de mal que de peur, mais heureusement ça passe vite et je n’ai pas l’air de développer une allergie soudaine. Je continue sur ma D16 avant de bifurquer sur une route moins empruntée qui m’emmène à Ussel.
Il y a un camping à 2 km d’Ussel. Après 90 km de route, en faire 2 de plus paraît une broutille, mais ce sont les deux plus longs ! Pourquoi les campings ne sont pas en plein centre ville ?? Surtout que ce centre ville est mignon comme tout. Avant de rejoindre le camping je m’étais dit que j’irai y faire un saut. Que dalle ! D’autant que le lundi soir c’est pot d’accueil au camping. C’est pas tous les jours qu’on me sert à boire et à manger à l’arrivée de mon étape ! (vers 18h). En plus c’est l’occasion pour rencontrer les autres campeurs et discuter pourquoi pas de contraception avec une septuagénaire. C’est vraiment l’aventure ce voyage, mais pas toujours là où on s’y attend !
Bon courage pour ta piqûre de guêpe et pour la suite de ton aventure a vélo !
Prevois d’être en forme le 16 quand meme 😉
On est a Lyon nous, on a fait du Velove (velib) dans le super parc de la tete d’or et j’ai joué un peu de piano sur un pleyel public dans un kiosque en bois près du lac, toujours dans ce parc, c’était sympa.
Bise
bonne remarque de Sébastien pour le 16 aout, interdiction de se coucher à 9h le soir, le cousin Julien ne sera pas d’accord.
Non mais t’inquiète pas je me réveille à 6h30 du matin, la fête sera pas finie 🙂