Lorsqu’on est inscrit à l’association pour le rayonnement de l’opéra de Paris (AROP), ce qui est mon cas, on dispose d’un certain nombre d’évènements dans l’année, dont je vous ferai part bien entendu au fil du temps. Je les connais peu moi-même car c’est ma première année, et du coup j’y ai goûté pour la première fois.

Au point de rendez-vous, à l’opéra Bastille, on nous a mal guidé vers le plateau en croyant qu’on était sans doute des figurants ou machinistes, si bien qu’on s’est retrouvé dans les immenses coulisses de Bastille, comme avalés dans une titanesque machinerie au coeur de Paris. Tout s’est bien terminé puisqu’on s’est rapidement installés au deuxième balcon, avec d’autres membres de l’association.

L’opéra se déroule presque comme s’il était donné en public. On sent que tout est déjà mis au point. Les chanteurs savent où se déplacer, comment se comporter. Seules quelques recommandations sont données via micro par le metteur en scène dans la salle, et le chef d’orchestre sur certains passages. C’est surtout de la synchronisation et il réclame que les chanteurs le regardent bien à tel ou tel passage. Et il demande à refaire telle scène ou tel final. Certaines scènes sont coupées.

Les reprises sont amusantes car en fonction de la mesure (ou de la ligne de texte, pour les chanteurs qui n’ont évidemment pas la partition sous les yeux), tous les chanteurs se remettent en place en essayant rapidement, alors que la musique a repris, de récupérer le manteau qu’ils viennent de jeter, ou la bière qu’ils viennent de (faire semblant de) boire.

Une excellente expérience dans un opéra vidé de son public mais plein de musique. La représentation était celle du Barbier de Séville de Rossini (première le 19 septembre).

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