Pour cette dernière étape, grosse étape. Pas le moment de flancher. Après un petit déjeuner digne de ce nom, j’enfourche à 9h30 pour environ 150 km d’après Google Maps. Mon objectif est de rejoindre la coulée verte à Massy, qui m’emmènera à Paris. C’est une piste que j’aimerais faire depuis longtemps. Mais avant tout, je dois traverser Orléans, car je suis au sud à mon départ, rejoindre Etampes (Essonne !) par une longue ligne droite de 60 km puis Massy, par je ne sais quel moyen.

Orléans est une très belle ville, je la préfère à Tours et Blois que j’ai traversé les jours passés. L’ambiance est bonne, les rues très propres, l’architecture éclatante. Je dépasse un groupe de trois cyclistes du pays basque espagnol qui roulent vers Paris. Peu loquaces, et peu pressés.

Jeanne
Jeanne
Place principale
Place principale

La Beauce est plate, on ne va pas s’en plaindre ! Et par toute intelligence les routes sont droites. Les champs s’étalent à perte de vue, et parfois l’odeur des engrais (naturels ou non) bouchent mes narines. Je double un autre cycliste longue distance en pause. Cette route est plaisante car peu fréquentée (les voitures prennent la N20), plate et directe. Par contre les villages y sont quasiment absent, et quand ils existent (Saint-Lyé la Forêt, Autruy-sur-Juine, ) ils n’offrent pas de commerces. A partir de Saclas (Essonne), on longe la Juine sans la voir, qui nous mène à Etampes.

La Beauce
La Beauce
Le théâtre d'Etampes. Et la statue de Etienne Geoffroy Saint Hilaire (naturaliste)
Le théâtre d’Etampes. Et la statue de Etienne Geoffroy Saint Hilaire (naturaliste né à Etampes)

De Etampes à Massy je compte suivre mon GPS, mais il me fait un peu des blagues. Je dois faire donc pas mal de cartographie pour éviter, après 90km dans les pattes, de faire des détours inutiles. Je n’ai certainement pas pris le chemin le plus court, mais j’ai raccourci le trajet initial proposé par le GPS, c’est déjà ça ! Et sans prendre la fatale N20. C’est valloné, c’est dur.

A Massy le ciel s’assombrit. Il va pleuvoir, c’est sûr ! Que faire ? S’arrêter sous le pont ou bien rouler ? ROULER. Je trouve sans peine la coulée verte. C’est une chouette piste qui traverse des parcs en longueur jusqu’à Paris. 12 km environ. Mais à Bagneux je perds le fil. Ces panneaux sont souvent faits pour ceux qui connaissent déjà le parcours. Je suis un cycliste qui a l’air de s’y connaître, mais je ne revois jamais ma piste, alors qu’il en restait 6 km. En contrepartie je fais de la route, forcément plus direct que la piste qui ressemble à vrai dire à des vraies montagnes russes !

La coulée verte "bien" balisée.
La coulée verte « bien » balisée.
Derniers kilomètres sur Sébastopol
Derniers kilomètres sur Sébastopol

Je rentre dans Paris par la porte d’Orléans. Quoi de plus logique ! A Paris je perds ma fatigue. Je reconnais la ville aux milles feux (rouges). Je me laisse entraîner par le trafic jusqu’à gare de l’est. Marine qui sort du travail m’accompagne pour les derniers kilomètres.

Ce blog n’est pas fini. Je prépare un article résumé. Je vous remercie beaucoup de m’avoir suivi et d’avoir pris le temps de commenter ! Si vous avez des questions qui vous trottent n’hésitez pas à me les poser. Je ne peux pas tout raconter dans un blog.

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