Et voilà ! dernière étape (officielle). Me voici donc en Indre et Loire, à Seuilly, destination finale. Pour cette dernière étape de 80 kilomètres, Pascal et Sharon m’invitent généreusement au Chateau de La Motte, près d’Usseau pour un petit déjeuner… royal. J’enfourche tôt du coup, pour parcourir à temps les 30 kilomètres qui me séparent d’Usseau. La nuit fut bonne même si l’animation du camping, avec micro et amplis, était très présente hier soir. Dans le noir je tâte le fond de ma tente pour trouver mes boules Quiès. Beaucoup de familles impatientes sous le temps pluvieux des derniers jours font la fête au bar. Tout de même interrompue, par une averse !

Il fait frais le matin, mais je sais qu’un thé brpulant m’attend au chateau. Sur la grande table, les invités se parlent (surtout en anglais) et on se passe le pain, la confiture maison, les céréales, le lait… sur un fond de musique classique. Les trois enfants bien droits, silencieux et impeccablement peignés contrastent avec les meutes de gamins courant dans le camping hier, hurlant comme des veaux.

Aucune formation nécessaire à Sharon pour s'improviser propriétaire du chateau :)
Aucune formation nécessaire à Sharon pour s’improviser propriétaire du chateau 🙂
Le jardin en balcon
Le jardin en balcon
Une chambre
Une chambre

 

Il me reste une cinquantaine de kilomètres pour rejoindre Seuilly. C’est globalement plat, et je roule plutôt vite. Les courtes étapes précédentes m’ont redonné des jambes. Je ne souffre presque pas malgré un vent de face incessant. C’est souvent le cas quand je roule vers l’ouest. Je traverse Richelieu où la population afflue vers la brocante du centre. J’évite Chinon (je suis mon GPS) et me retrouve à l’abbaye en passant par Cinay et les petites routes sur la colline.

Entre Cinay et Seuilly
Entre Cinay et Seuilly
Sans commentaire
Sans commentaire

C’est la fin de mon périple ! Je n’ai pas encore tous les chiffres sous la main mais je vous en ferai part. Quoiqu’il en soit, malgré ce blog, le sentiment d’être sur le vélo à 6 heures par jour en roulant à travers les champs, épiant les lapins et les biches, les yeux rivés sur la distance qu’il reste à parcourir et l’esprit en commun avec la nature ; et surtout ce sentiment de liberté, ne peuvent être fidèlement décrits ici. L’aventure se vit, elle ne s’écrit pas. Il faut rouler ! Il faut avancer. Telle était ma devise.

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3 commentaires

  1. j’adore ta notion du contraste qui est très visuelle et parlante.:-) Le mélange des deux fait qu’on s’imagine la bande de veaux dans le chateau et là c’est rigolo… 🙂

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